mardi 8 janvier 2008

Le Devoir

En point d'orgue, le Musée du Petit Palais nous offre de fabuleux tableaux de Fernand Pelez. Issu de la tradition des Beaux-Arts (lors de ses études, la prestigieuse institution est entre autres dirigée par Cabanel), le peintre consacra une grande partie de son oeuvre aux thèmes de la misère et de la pauvreté. Les cinq toiles présentées montrent la dure vie des exclus parisiens. Petites figurantes, saltimbanques et indigents peuplent les compositions de l'artiste. L'impact de ces oeuvres est d'autant plus grand qu'on ne peut pas s'empêcher d'être frappé par le contraste entre ces visages marqués par le temps et la fraîche insouciance des grandes bourgeoises de la salle précédente.

Aucun commentaire: